lundi 29 décembre 2014

"Aimer, c'est aussi la crainte de perdre l'objet de son amour. Ça fait partie de la vie. [...]Car si tu n'oses pas aimer ou si tu ne laisses pas les autres t'aimer, tu ne vis pas."


La véritable histoire de Noël de Marko Leino

Au cœur de la Laponie, pays des neiges éternelles, le jeune orphelin Nicolas est recueilli par les habitants de son village. Mais ils sont tous trop pauvres pour pouvoir l’adopter. Le Conseil des Anciens prend alors une décision inédite : chaque année, le garçon sera pris en charge par une famille différente, et il en changera le jour de Noël.
Avec une étincelle d’espoir et de joie de vivre, Nicolas décide de se consacrer à sa passion : fabriquer des jouets. Le garçon va ainsi raviver l’émerveillement au cœur de cette région glacée. Et pourrait bien être à l’origine d’une des plus belles légendes.

J'ai fini de lire ce roman le 25 décembre et c'était parfait comme timing! Je l'avais beaucoup vu passer sur les blogs ou sur youtube et il me faisait envie en cette période. Je suis une grande enfant qui, dans un sens, croit encore au père Noël et je m'attendais à être émerveillée par cette histoire. Et... ça n'a pas été le cas...
L'écriture est beaucoup trop jeunesse et je n'ai pas réussi à me plonger dans l'ambiance. Ce roman est tiré d'une petite légende si j'ai bien compris, une histoire que les parents de Marko Leino lui racontait au coin du feu (ou quelque chose dans ce genre là quoi...). Marko Leino a décidé de l'étirer en longueur afin d'en faire un livre (et il y a eu un film aussi avant je crois) et c'est effectivement bien ce qu'il a fait : il a ajouté des longueurs.. Vous vous souvenez du remplissage dans Alerte à Malibu? Des filles qui courent en maillot de bain sur la plage pour allonger le temps d'épisodes et gagner plus d'argent. Marko Leino a fait ça avec son livre j'ai l'impression. Il a senti le filon et il l'a exploité. 
Je m'en veux d'être aussi mauvaise langue. Cet homme a peut-être juste voulu répandre l'esprit et l'amour de Noël. Ça n'a malheureusement pas pris avec moi.
L'histoire est jolie et j'ai passé un agréable moment mais je n'ai pas rêvé comme je l'aurai voulu. Je vous le conseille quand même : cette version de l'apparition du père Noël est sympa. Et j'ai aimé la morale finale!







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mardi 9 décembre 2014

"Il ne faut pas voir le Destin comme un monolithe inaltérable [...] mais plutôt comme la trame d'un tissu sur laquelle chacun peut broder ses propres motifs."

L'ange blond de Laurent Poujois


Thriller d'espionnage au cœur d'un empire napoléonien contemporain, L'Ange Blond est une uchronie foisonnante, une aventure haletante, rythmée par des scènes d'action cinématographiques. L'héroïne y apporte une touche d'élégance et de féminité, doublée d'une impertinence qui séduira tous les lecteurs.

Monde futuriste dans lequel la biotechnologie est omniprésente. L'empire napoléon est toujours en vigueur et s'étend sur une grande partie de l’Europe. L'héroïne est une espionne rebelle qui n'a pas froid aux yeux. Elle est belle, courageuse, intelligente et très douée avec la technologie. L'Empire va la recruter pour déjouer un complot contre l'Impératrice.
J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire au début. On ne comprend pas bien dans quel monde évolue les personnages. Au détour d'une page il est fait mention d'un dirigeable et on sait que l'empire est toujours en place mais à part ça j'ai pas trop senti d'ambiance steampunk. Je ne suis pas habituée du genre donc je n'ai peut-être pas su percevoir les détails mais j'ai eu l'impression de lire un livre de SF sans rien de particulier. On ne comprend pas très bien quelles sont exactement les technologies qu'ils utilisent ni quelle est exactement la situation politique. Je n'aime pas lorsqu'un auteur n'explique pas les bases de son monde. Je n'arrive pas à m’immerger dans ce cas.
Au bout d'un moment j'ai quand même été prise par l'action et j'avais envie de savoir le dénouement donc j'ai lu vite et avec plaisir mais ce n'est pas un livre qui restera dans ma mémoire.
Lecture sympa sans plus, à tenter si vous n'avez rien d'autre sous la main et que vous êtes adeptes du genre.


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jeudi 4 décembre 2014

"Le sourire appartient aux enfants, et aux hommes qui leur ressemblent. Pour ceux dont l'esprit est occupé de choses d'importance, sourire est du temps perdu."

Ravage de René Barjavel


Paris 2052; dans une France où la Ville prospère , où le Progrès de l'homme éclate, où l'électricité, devenue indispensable, a même remplacé l'agriculture, tout semble possible et l'Homme n'a même plus peur de la mort. Pourtant, après une formidable panne électrique, la ville est brusquement plongée dans le chaos.
Un panique effroyable prend les Parisiens, laissant les hommes en proie à leurs instincts les plus primaires: égoïsme, folie, pillages, tuerie, barbarie...

Barjavel est un de mes auteurs préférés mais ce livre n'est pas mon favori de lui. 
Dans la première partie du livre, Barjavel décrit sa vision de la civilisation du futur. C'était intéressant de voir comment il imaginait tout ça : les voitures volantes, etc... Certaines choses, sorties de son esprit, existent d'ailleurs bel et bien aujourd'hui.
Ensuite la civilisation s'écroule et je me suis un peu ennuyée. Certaines scènes sont assez horribles mais j'avais l'impression que le récit n’avançait pas. Ok les hommes sont des sauvages mais ça je le savais déjà donc après il se passe quoi? ...
Et bien après, un petit groupe de survivants va tenter d'aller trouver un meilleur endroit pour survivre. Et là c'est la partie que j'ai préféré. C'était très intéressant de voir l'évolution du groupe, de voir la déshumanisation des personnages.
La fin, quant à elle, me laisse un peu perplexe. Barjavel imagine la civilisation reconstruite en 2150 et c'est un peu tiré par les cheveux. L'idée est intéressante mais la description qu'il en fait ne m'a pas convaincu. Cette vision correspond elle à sa vision de la société idéale?
En tout cas, même si j'ai moins aimé, ce livre démontre encore l'étendu du talent de Barjavel.



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